El rayo que no cesa de Miguel Hernández, une poétique de l'intensité
Abstract
El rayo que no cesa (1934-1935) est aux yeux de beaucoup le recueil le plus connu de Miguel Hernández. Il est dédié à sa future épouse, Josefina Manresa, et son titre vient du poème 2, “¿No cesará este rayo que me habita…”. Composé majoritairement de sonnets –l’une des formes poétiques les plus difficiles à manier–, il se veut à la fois poésie amoureuse et réflexion sur l’écriture, métaphoriquement représentée comme une « lumière qui jamais ne s’éteint », une « foudre qui n’a de cesse » et qui naît de l’opposition inéluctable entre douleur et bonheur en amour. Le je poétique exprime une série de contradictions tandis que l’aimée est idéalisée, omniprésente mais inaccessible. El rayo que no cesa est donc le fruit de la crise que traverse le poète, une crise à la fois amoureuse et poétique qui le pousse à composer ce recueil comme un cri déchirant. Nous tenterons à travers cette étude de mettre en lumière les modalités thématiques et stylistiques de cette écriture du déchirement qui s’exprime par une poétique de l’intensité.
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