J. Sallent-boulanger-de-prades and . Procédé, Il contracte en effet quatre brevets de deux ans durant cette période, prenant un nouvel apprenti dès lors qu'il reste entre un et six mois de formation à l'ancien. Les brevets sont datés des 18 février 1783, 1 er janvier 1785, 9 juillet 1786 et 18 mai 1788, vol.37

V. P. -pour-le-poitou and . Boissonnade, , pp.40-41

, moins et à moins d'une résiliation anticipée de l'un des premiers brevets) travaillent donc pour lui

, Ces ateliers ruraux échappent à la réglementation corporative partout en France, -Brevets du 18 février, 10 mars, 13 mars, 16 mars et 21 mai 1782 (3E 26/97, vol.50, p.25

, -3E 25/5, n° 146 et 3E 25/8, n° 114, brevets des 15 septembre 1785 et 28 août 1788. 179 -3E 13/19, vol.301

, Cinq autres brevets reprennent exactement cette formule, vol.202

, En Poitou cela est formulé par des statuts de métiers et contrats d'apprentissage, voir P. Boissonnade, op. cit, p.51

, Cela se pratique en Bourgogne ou en Orléanais à la fin du Moyen âge. Voir P. Didier, op. cit, p.206

, Joseph De Bonne cite un exemple contraire de contrat d'apprentissage de faiseur de petits souliers du 14 octobre 1698, p.30

, Alain Degage relève deux brevets seulement, parmi les cinq cent huit qu'il a recensés à Sète au XVIII e siècle, prévoyant un tel cas de figure. A. Degage, op. cit, p.28

, Une formule employée à deux reprises par Me Alexis Conte, notaire de Perpignan, dans les brevets des 16 août 1779 et 30 mars 1780 (3E 5/75, n° 293

.. J. C'est-une-règle-générale and . Dassonville, , p.55

, Cela se pratique aussi à Toulouse à cette époque, -Notamment pour les enfants placés en apprentissage par la Miséricorde. Voir C. Juhel, op. cit, pp.131-132

L. Morin-donne-l'exemple-d'un-jeune-homme-qui-contracte-un-brevet-d'apprentissage-de-chapelier-d'une-durée-d'un-an, .. L. Morin, and O. , Cet enseignement exhaustif garantit une formation complète et limite par la le maître, en l'occurrence Joseph Julia, maître perruquier de Perpignan. En effet, le 26 octobre 1781 Jean-Baptiste Angles, alguazil au Conseil souverain 210 , place son fils prénommé Ange en apprentissage chez ce dernier qui « promet enseigner ledit métier sans lui en rien y sceller à l'exception néanmoins des accomodages de femmes que ledit Julia se réserve par exprès » 211 . De la même manière, le 4 juin 1783, il s'engage à enseigner son métier à Gaspard Boudiere « à l'exception des accomodages des femmes à quoi ledit Sr Julia ne s'engage pas » 212 . Il est vrai que certains métiers distinguent les clientèles d'hommes et de femmes : il existe des tailleurs d'habits pour femmes et des cordonniers pour femmes. En conséquence certains brevets d'apprentissage précisent que le maître doit enseigner son métier uniquement « pour femmes, pp.9-10

. -il-semble-qu'ailleurs,-en-bourgogne-aux-xiv-e-et-xv-e-siècles, ce soit la qualité de la formation qui prime sur la spécialisation. Un tapissier peut enseigner la teinturerie. Un même artisan peut être drapier, épicier et chaussetier, et enseigner ces trois métiers, ce qui se justifie dans « une économie de pénurie où la spécialisation du travail est encore embryonnaire, p.48

, Il en existe dans toutes les professions partout en France. Voir L. Morin, op. cit, -Ces restrictions, bien que rares, n'ont rien d'original, vol.22, p.263

, Les alguazils sont des huissiers officiant au Conseil souverain de Roussillon. Voir F.-P. Blanc, « Les alguazils en la Cour du Conseil souverain de Roussillon : une institution atypique sous l'Ancien Régime (1660-1790) », in G. Larguier (dir.), Métiers? op. cit, pp.219-232

P. Selon and . Didier, en Bourgogne à la fin du Moyen âge, « tous les devoirs de l'apprenti [?] semblent se ramener à une obligation d'obéissance, p.51

.. A. Le-terme-est-employé-À-sète-À-cette-Époque and . Degage, 223 -Cette clause se pratique à Toulouse aussi où l'on recourt également à des clauses faisant référence « aux bonnes moeurs », voire à « la crainte de Dieu, p.51

, Vingt-deux brevets prévoient la délivrance d'un « certificat d'assiduité et de loyauté » par le maître en fin de formation. Ils concernent tous des enfants placés par l'hôpital de la Miséricorde, 228 -B. Gallinato, op. cit, vol.120, p.83

, Une première fois sous la plume de Me Jean Felip-Barrère, notaire à Prades (3E 21/467, puis deux fois parmi les nombreux brevets rédigés par Me Sauveur Jaume à Perpignan, vol.114, p.28

, Dix brevets seulement comportent cette dernière précision qui se retrouve dans les contrats toulousains de l'époque

. De-bonne, , p.52

-. Bonne, , pp.47-48

, Aucun contrat n'évoque les dégâts que pourrait causer un apprenti chez son maître. C'est pourtant le cas à Troyes au XVII e siècle. L. Morin, op. cit, pp.17-18

, Philippe Didier en signale en Bourgogne à la fin du Moyen âge, un apprenti se voyant interdire de travailler en Bourgogne durant les cinq années suivant la fin de sa formation, d'interdiction temporaire, pp.49-50

, A titre d'exemple, le brevet du 2 mai 1784 dispose qu'au cas où le maître « restat une semaine sans donner de l'ouvrage audit apprenti, ce dernier ne pourra point pour raison de ce quitter ledit son maître, mais bien exhiger cette semaine là ainsy qu'il aurait gagné la semaine précédente » 244 . De même un brevet du 14 février 1783 énonce qu'« au cas ledit apprenti fut obligé à suspendre quelques jours son travail, faute par ledit Calvet de manquer des matheriaux pour faire travailler, ledit Calvet sera tenû à payer également audit Visas [son apprenti] sa journée ordinaire, restant ledit Visas chez ledit Calvet et non ailleurs les jours qu'il ne pourroit point travailler, p.122

, La règle est donc la même à Livia que dans la province de Roussillon. Les brevets d'apprentissage rédigés par les notaires de Saillagouse précisent que si l

, En Roussillon 248 les brevets prévoient généralement qu'en pareil cas les parents de l'apprenti « s'oblige[nt] à maintenir, nourrir et entretenir un garçon payer au lieu et place de leur fils pour achever de compléter audit Calvet

, Cette même formule est reprise dans les trois autres brevets rédigés par François Nicolau, notaire à Saillagouse : voir le brevet du 24 mai 1789 (3E 56/61, n° 535) et les deux brevets du 1 er juin 1789 (3E 56/61 n os 537 et 538). On la retrouve aussi dans certains brevets rédigés par Joseph Galard, autre notaire de Saillagouse : brevets du 8 mai 1782, vol.314

, -3E 56/159, n° 248, brevet rédigé par Joseph Galard le 29 septembre 1782. Une formule reprise par Galard dans deux autres brevets pour toute absence de l'apprenti

L. -a-titre-d'exemple, . Brevet, and . Le, 15 octobre 1781 prévoit « si pendant le cours dudit apprentissage ledit Joseph Razongles venoit à quitter la boutique dudit Blanich pour aller travailler ailleurs en cette province, ledit Blanich pourra prendre un garçon à sa place aux fraix et dépens dudit Razongles père » (3E 22/253, n° 231, f° 271). Il faut souligner qu'à la différence de ce qui se pratique à Livia l'interdiction de travailler ailleurs n

, -3E 56/160, n° 120, brevet rédigé par Joseph Galard le 24 avril 1783. 251 -Quinze brevets comportent ce délai

. Trente-quatre-brevets-prévoient-ce and . Délai,

P. -en, En revanche les arquebusiers autorisent l'apprenti à revenir pendant un délai de trois mois, voire davantage si le maître y consent. B. Gallinato, op. cit., p. 98. 254 -Un brevet du 20 mai 1780 plaçant Jean Serdanne en apprentissage chez Joseph Marti dit Garriga maître cordier à Ria énonce « qu'il ne sera nullement permis audit Serdanne de travailler en aucune boutique du présent ressort sans l'expresse permission dudit Marti, certains statuts autorisent l'apprenti à revenir à l'atelier pendant un an, voir P. Boissonnade, p.51

, Ce brevet prévoit le cas « de rhumatisme et toute autre maladie ou incommodité ». En outre, un acte de résiliation du 23 avril 1783 (3E 9/391) énonce que Joseph Ramonatxo apprenti souffre de diverses « incommodités qui l'empêcheraient de pouvoir continuer son apprentissage » selon son maître qui, vol.210

, Plutôt que de prendre un garçon à la place de l'apprenti absent, le maître peut

, En effet, de manière presque naturelle, si l'on excepte les prescriptions des statuts professionnels, un équilibre contractuel s'établissait entre maître et apprenti au regard de divers paramètres tels que le prix, la durée, les conditions de l'entretien de l'apprenti ou encore le salaire à lui verser afin d'ajuster le contrat en fonction des aspirations et moyens des parties en présence. Il est probable que la pratique des actes notariés permettait de modérer « les tentations d'excès des maîtres d'apprentissage » 265 . Ainsi le lien de subordination s'en trouvait noyé dans les obligations réciproques des parties qui reposaient sur une certaine confiance. Un notaire qualifie d'ailleurs le départ définitif de l'apprenti de « dézertion » dans les quatre brevets qu'il rédige pour cette période 266 . Antoine Lavall, notaire à Prades, insère quant à lui, dans ses six brevets une clause aux termes de laquelle ceux qui placent l'apprenti assurent qu'il est fidèle 267 . A l'opposé certains notaires usent d'un vo-258 -3E 10/104, f° 397 r°, il ressort que l'apprentissage « formait essentiellement « la clé de voûte » de l'édifice corporatif d'Ancien Régime où, malgré des abus et parfois des circonstances défavorables, vécut si longtemps et prospéra tout le peuple des maîtres et artisans, le monde du travail de l'ancienne France, vol.264, p.103

, Rachel Rodriguez relève des sommes à payer en cas d'inexécution du brevet s'élevant généralement à 25 et pouvant atteindre 100 livres, p.43

, -Elle est pratiquée dans quelques contrats en Bourgogne aux XIV e et XV e siècles, à Troyes au XVII e siècle, à Bordeaux au XVIII e siècle et prévue dans certains statuts de métiers parisiens, p.99

, 266 -Il s'agit de Joseph Nicolau-Coromina, notaire à Villefranche-de-Conflent dans les brevets des 20 mai 1780, p.431

. -cinq-brevets-utilisent-une-formule-similaire,

. Le, Louis Morin donne l'exemple d'un curé, grand-oncle d'un enfant qu'il place en apprentissage se portant garant et responsable de sa fidélité, vol.29, p.14

-. Dassonville, , p.45

-. Boissonnade, , p.20