“In a Glass Grotesquely”: Patrick McGrath’s Quaint Old England - Université de Perpignan Via Domitia Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Études britanniques contemporaines - Revue de la Société dʼétudes anglaises contemporaines Année : 2009

“In a Glass Grotesquely”: Patrick McGrath’s Quaint Old England

L’étrange vieille Angleterre de Patrick McGrath

Résumé

Patrick McGrath’s new Gothic literature owes a great part of its early success to the singular, often gleefully weird depictions of England it offers, such as the bleak and misty Berkshire landscapes of Ceck Marsh in The Grotesque (1989). Although influences such as Evelyn Waugh’s have sometimes been mentioned to characterize McGrath’s satirical approach to his home country, which he recently relinquished to become an American citizen, it appears that his portrayal of Albion is more singular than intertextual, infusing as it does England’s crumbling respectability with a high dose of uncanny grotesqueries. This paper investigates these strategies of distortions designed to make the distant homely incongruously uncanny by looking into a selection of three early, little known short stories—“The Lost Explorer” (1988), “Vigilance” (1989) and “Cleave the Vampire: A Gothic Pastorale” (1991)—in which the satirical vein is at its peak. As the recently published Trauma (2008)—McGrath’s first wholly American text—seems to have brought the author’s parodic incursions into familiar English territories to an end, the time seems right to undertake a synthetic delineation and analysis of McGrath’s quaintly Gothic England from Blood and Water (1988) to Port Mungo (2004).
Le succès des premiers écrits néo-gothiques de l’écrivain anglo-américain Patrick McGrath tient en partie à la nature singulière, souvent aussi étrange que délurée de leur décor anglais, à l’image des paysages de marais lugubres et brumeux du Berskshire où se déroule l’action de The Grotesque, son premier roman. Bien que des influences comme celle d’Evelyn Waugh aient pu être évoquées par la critique pour caractériser l’approche satirique de McGrath à l’égard de son pays natal, le tableau qu’il dresse d’Albion est tout aussi personnel qu’intertextuel, insufflant à la respectabilité décrépie de l’Angleterre une bonne dose d’étranges grotesqueries. Cet article propose une analyse des stratégies de distorsion qui visent à muer la terre abandonnée en locus de l’étrangeté, plus incongrue qu’inquiétante, à travers l’étude de trois nouvelles de jeunesse peu connues, “The Lost Explorer”, “Vigilance” et “Cleave The Vampire”, dans lesquelles la veine satirique à l’encontre de l’Angleterre est à son comble. La parution récente de Trauma, le premier texte entièrement américain de l’auteur, semble signer la fin des retours parodiques vers l’Angleterre des origines, si bien que le moment paraît approprié pour entreprendre une étude des modalités de sa représentation depuis Blood and Water (1988) jusqu’à Port Mungo (2004).
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hal-02441379 , version 1 (02-06-2021)

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Citer

Jocelyn Dupont. “In a Glass Grotesquely”: Patrick McGrath’s Quaint Old England. Études britanniques contemporaines - Revue de la Société dʼétudes anglaises contemporaines, 2009, 37, pp.87-98. ⟨10.4000/ebc.3685⟩. ⟨hal-02441379⟩
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