Discordes et concordances dans la partition simonienne du Sacre du printemps
Abstract
L’article mesure l’attention manifeste que Claude Simon porte, dès Le Sacre du printemps, à l’irréductible distance qui sépare les êtres (si proches soient-ils) comme à l’impossible coïncidence entre les mots et les choses, les paroles et les pensées. L’antagonisme des figures s’y exprime à travers la discordance des voix et inspire une poétique de la diffraction. Cette poétique témoigne du pouvoir d’évocation inédit que possède un langage romanesque accordé, dans ce texte, à sa matière dissonante.