The Violence of Hiroshima: Hersey, Bataille and Caruth
Abstract
This article deals first with John Hersey’s 1946 Hiroshima, one of the earliest literary responses in English to the nuclear bombing of the city of Hiroshima in August 1945 and one of the most destructive acts of military violence in the 20th century. It then focuses on French philosopher’s Georges Bataille’s singular and disquieting review of Hersey’s short book, published the following year in Critique. Finally, it discusses the somewhat unexpected return of Bataille’s text in Cathy Caruth’s 1995 seminal collection Trauma: Explorations in Memory, and endeavors to assess Bataille’s contemporary relevance to trauma studies. It appears that these three texts operate a process of traumatic transmission and literary actualization of the catastrophe.
Cet article est d’abord consacré à l’une des premières réponses écrites à la violence nucléaire ultime du bombardement d’Hiroshima, celle de John Hersey dans son célèbre ouvrage éponyme, publié en 1946. Dans un second temps, il détaille la réception singulière et déstabilisante de ce livre par le philosophe français Georges Bataille en 1947. Enfin, il s’intéresse à la résurgence du texte de Bataille dans le volume collectif Trauma : Explorations in Memory publié par Cathy Caruth en 1995, un ouvrage devenu depuis la pierre d’angle des études traumatiques. L’analyse successive de ces trois textes imbriqués permet ainsi de mettre au jour un double processus de transmission et d’actualisation littéraire de la catastrophe.
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