L’avide scalpel du XIXe siècle » : la métaphore du vivant chez Balzac
Abstract
La métaphore biologique permet au narrateur balzacien, au même titre que l’historien des mœurs, de traiter la fiction comme de la réalité. Or, plus la matière narrative s’éloigne du contexte naturaliste ou médical, plus la transformation du narrateur en autorité scientifique témoigne de son impuissance paradoxale à maîtriser les éléments du récit. La figure du médecin, du naturaliste, du botaniste, plus ambiguë qu’il n’y paraît, endosse parfois le rôle de corrupteur du sens.